Le varan des savanes est natif des savanes d’Afrique de l’Est et du Sud. Dans la nature, ces varans sont des charognards qui parcourent de grandes distances à la recherche de proies de petite taille.

Les varans des savanes dans le commerce sont capturés dans la nature ou issus d’élevages.

Classe: Reptilia

Ordre: Squamata

Famille: Varanidae– varans

Les varans des savanes sont bruns à gris avec des motifs plus clairs sur le dos, les flancs et la partie antérieure de la queue.

Les adultes sont de taille variable. Certains individus atteignent 80 cm (2,5 ft) alors que d’autres dépassent les 1,4 m (4,5 ft) et peuvent même atteindre 1,8 m (6 ft) ou plus.

Des nombreuses controverses entourent l’alimentation des varans des savanes et des autres varans de prairie en captivité, et des clients se présenteront fréquemment avec des questions concernant l’alimentation de leur animal.

• Le varan des savanes est un carnivore. Proposer des insectes gut-loadés (nourris avant distribution) comme des gros grillons, des vers morios, des vers de farine géant, des vers à soie, des sauterelles, des blattes, ou encore des écrevisses ou autres sources pauvres en gras comme du blanc d’œuf cuit. Des souris et des rats peuvent être proposés, mais doivent rester occasionnels pour limiter le risque d’obésité.
• Saupoudrer l’alimentation des adultes non reproducteurs avec un complément alimentaire à base de poudre de carbonate de calcium ou du gluconate de calcium une fois par semaine. Les compléments en calcium ne doivent pas contenir ou peu de phosphore avec un ratio calcium:phopshore minimum de 2:1. Eviter les produits contenant de la vitamine D car cela peut être à l’origine d’une toxicité. Un complément en vitamine et minéraux peut aussi être ajouté une fois par semaine.
• Les adultes peuvent être nourris deux à trois fois par semaine.
• Pour plus d’information, télécharger le dépliant pour clients : Nourrir les reptiles insectivores.

Température	Viser une température de 29-32°C (85-90°F) avec un point chaud atteignant 34-38°C (94-100°F). La température devrait diminuer à 23-36°C (74-78°F) pendant la nuit.
Humidité/Eau	Fournir un point d’eau fraiche tous les jours, et permettre l’accès à une baignoire permettant au varan de se baigner au moins deux fois par semaine pendant plusieurs heures. Viser une humidité relative de 40-50%, qui peut être obtenue via une brumisation de la cage. Fournir également une zone de cachette humide.
Taille de la cage et aménagement	Les varans des savanes sont des lézards actifs. Les adultes ont besoin de très grands enclos (1,8 x 0,9 x 1,8 m ou 6 x 3 x 6 pieds), qui doivent souvent être fabriqués sur mesure. Offrir un minimum de 30 m² (100 ft²) d’espace au sol.
Accessoires de la cage	Fournir une source de lumière au spectre complet pour permettre une absorption optimale du calcium alimentaire, ainsi que des cachettes aux deux extrémités du gradient de température.
Structure sociale	Les adultes doivent être logés seuls.

5-10 ans ou plus

Dermatologique :	Contrairement aux serpents, les lézards ont naturellement une mue fragmentée ou « ecdysis ».
Stockage du gras:	Des corps gras sont présents dans le coelome caudoventral.
Urogénital :	Les varans possèdent une vessie à paroi fine.
Dimorphisme sexuel :	Les mâles adultes sont plus grands et plus robustes que les femelles, et possèdent des pores fémoraux proéminents et des bosses hémipéniennes. L’hémipénis est l’organe copulatoire du mâle. L’hémipénis peut être radio-opaque chez certains individus. Les pores fémoraux sont des ouvertures via lesquelles des glandes produisent une sécrétion épaisse et cireuse. Cette sécrétion joue un rôle dans le marquage odorant et la communication phéromonale.

Les varans des savanes sont les varans les plus calmes, cependant tous les varans sont capables de morsures très douloureuses. Les varans ont aussi des griffes puissantes.

Veine ventrale de la queue (coccygienne)
Veine abdominale ventrale

Examen clinique régulier
Coproscopie régulière

• Tumeurs coelomiques
• Coelomite à jaune d’oeuf
• Lipidose hépatique
• Hyperparathyroïdie nutritionnelle secondaire ou maladie métabolique des os (Télécharger le dépliant pour clients : Maladie métabolique des os chez les reptiles et les amphibiens ).
• Obésité (alimentation à base de rongeurs)
• Maigreur (mauvaises conditions d’entretien, parasitisme, températures froides, sous-alimentation)