Régulièrement, les techniques d’administration de traitements par voie orale ou intramusculaire (IM) doivent être expliquées et montrées aux propriétaires pour permettre la poursuite des soins à la maison. Dans la plupart des cas et la plupart des espèces, les injections parentérales sont préférées à la voie orale. Les médicaments injectables peuvent être administrés par voie IM, sous-cutanée (SC), intracœlomique (IC), intraveineuse (IV) ou intra-osseuse (IO). Avant de commencer le traitement, assurez-vous que le patient est bien hydraté et maintenu dans sa zone de température optimale.
Une sonde d’œsophagostomie est mise en place dans la partie proximale de l’œsophage (avec la limite caudale étant la première moitié proximale des vertèbres cervicales). Celle-ci est conçue pour délivrer de la nourriture dans l’œsophage distal ou dans l’estomac…
Des cathéters intraveineux (IV) sont couramment mis en place chez le furet et lapin pour administrer des fluides et des médicaments, réaliser une anesthésie, et pour l’administration d’analgésiques lors d’une chirurgie…
Tous les furets (Mustela putorius), même le plus abattu peut être difficile à contentionner pour la prise de sang. Envisager une sédation avec le midazolam (midazolam 0,25 à 1,0 mg / kg IM) ou une anesthésie générale, en utilisant l’isoflurane ou le sévoflurane, en particulier si le préleveur est relativement inexpérimenté.
Un large éventail d’anomalies dentaires peut être observé chez les lapins (Oryctolagus cuniculus), les cobayes (Cavia porcellus), et les chinchillas (Chinchilla laniger) y compris les surdents, les fractures dentaires, et les spicules dentaires des dents jugales. Des stades sévères de maladie dentaire peuvent même se traduire par un pont dentaire, formé par les prémolaires et les molaires chez les cobayes…
L’intubation du lapin est difficile, car il est difficile de visualiser directement l’entrée de la trachée sauf chez les plus grands individus. Les lapins ont une cavité buccale longue et étroite et un larynx, qui se trouve sur en position ventrale, est sujet aux spasmes…
Les lapins (Oryctolagus cuniculus) sont des proies qui sont facilement stressés quand ils sont dans une structure vétérinaire. Faites le plus d’effort possible afin que toute interaction avec le patient se fasse le plus possible dans le calme et la tranquillité…
Le chinchilla, comme de nombreux petits mammifères exotiques, sont des proies qui peuvent devenir facilement stressées dans un milieu hospitalier. Aborder calmement et tranquillement ces patients…
Les furets sont faciles à manipuler en utilisant un minimum de contention et un peu de caresses. A l’exception des femelles allaitantes, les furets mordent rarement bien que les jeunes furets peuvent pincer…
La fluidothérapie est une part importante de la prise en charge médicale des oiseaux et l’administration adéquate des fluides est essentielle. Les cathéters intraveineux sont le plus souvent utilisés en peropératoire ou chez les patients hospitalisés…
Les lapins possèdent un squelette délicat relativement léger associé associée à une musculature puissante, particulièrement développée au niveau du dos et des pattes postérieures…
Une obstruction urétrale est généralement associée à une maladie surrénalienne chez le furet domestique. La maladie surrénalienne peut provoquer une hausse des taux d’androgènes, qui à son tour, peut provoquer une hypertrophie prostatique…
Les petits mammifères herbivores malades sont souvent nourris à la seringue, et la technique d’alimentation à la seringue est un geste technique à maitriser dans la prise en charge médicale du lapin, du chinchilla et du cochon d’inde…
La fluidothérapie est indiquée chez les patients critiques. Lorsque la mise en place d’un cathéter intraveineux échoue ou lorsque les veines sont trop petites ou fragiles, un cathéter intra-osseux (IO) est une excellente option pour les petits mammifères…