La Dre Heather Barron a présenté ce webinaire sur les soins intensifs aux oiseaux. Regardez un enregistrement de l’événement interactif en direct, puis faites le bref post-test pour gagner 1 heure de crédit de formation continue. L’objectif de la médecine de la faune est toujours la libération éventuelle et, par conséquent, le triage de la faune aviaire peut varier en fonction de la charge de travail, des réglementations et de la situation actuelle. Le Dr Barron examine les lignes directrices utilisées pour établir la politique de triage et les raisons pour lesquelles un oiseau peut ne pas être libérable ou avoir une bonne qualité de vie en captivité. Elle discute ensuite des mesures pratiques destinées à soulager la souffrance et à améliorer les chances de survie des patients, telles que le soutien hydrique, l’analgésie, l’évaluation du volume sanguin et la transfusion. Cette présentation se termine par une brève discussion sur l’évaluation de la vie et de l’euthanasie.
Les rapaces forment un groupe d’oiseau divers constitué de l’ordre des Strigiformes (chouettes et hiboux) et des oiseaux de proie diurnes tels que les faucons, les buses et les aigles. L’ordre des Falconiformes, historiquement considéré comme un groupe polyphylétique et mal délimité a récemment été divisé en deux ordres, avec la seule famille des Falconidae (faucons et caracaras) demeurant dans le groupe des Falconiformes. Les autres rapaces diurnes appartiennent à l’ordre des Accipitriformes …
Les lésions orthopédiques sont relativement fréquentes chez les oiseaux. Bien que les os des oiseaux soient solides lorsqu’ils ont intacts, ils ont tendance à se briser en éclats lors d’impact car les cortex sont fins et cassants. L’absence d’une couverture abondante de tissu mou conduit souvent au développement de fractures ouvertes.
Tous les rapaces consomment une ration alimentaire carnée que ce soit un régime spécialiste, par exemple dans la consommation de poisson comme chez le balbuzard ou un régime alimentaire généraliste pouvant inclure des insectes, des mammifères, des oiseaux, des reptiles, des amphibiens, et même des carcasses. A l’exception des volailles, les besoins nutritionnels exacts des oiseaux ne sont pas connus…
La maladie de dilatation du proventricule ou PDD est l’une des maladies les plus frustrantes que les praticiens aviaires, les aviculteurs et les propriétaires d’oiseaux puissent rencontrer aujourd’hui. La découverte récente du bornavirus aviaire (ABV) comme agent étiologique de la PDD n’a pas simplifié les défis associés à ce syndrome. La détection de l’infection par le bornavirus aviaire est fréquente chez les oiseaux atteints de PDD mais le virus est détecté chez tellement d’oiseaux cliniquement sains ou atteints d’autres maladies chroniques que d’autres facteurs, en association avec l’ABV, semblent clairement impliqués dans le développement de la maladie.
Si la maladie s’étend plus bas vers l’appareil respiratoire inférieur, une toux, une tachypnée, et une détresse respiratoire peut également être observée. Points clés des soins d’urgence….
La partie postérieure de l’œil est bien adaptée à la structure osseuse de l’orbite. Les globes sont séparés par un fin septum inter orbitaire, qui mesure à certain endroit moins de 1mm. Ce septum inter orbitaire est osseux ou partiellement fibreux en fonction des espèces. Une grande partie du bord latéral du globe oculaire n’est pas protégée par cette structure osseuse…
Chez les rapaces, l’œil est de grande taille et est relativement peu protégée latéralement et dorsalement par l’orbite de sorte que toute forme de trauma à la tête affecte fréquemment l’œil et ses structures associées…
Chez de nombreux oiseaux, l’œil est l’organe sensoriel le plus important, et même une altération partielle de la vision peut engendrer de lourdes conséquences. Malheureusement, les lésions oculaires représentent des trouvailles fréquentes lors de l’examen ophtalmique chez les oiseaux de proie…
Une énorme quantité d’informations peut être obtenue à partir d’un bon examen clinique chez les oiseaux. Cependant avant même que le patient ne soit effleuré, de bonnes informations pour le diagnostic peuvent être obtenue d’un historique détaillé suivi par l’évaluation minutieuse de l’environnement ou de la cage du patient…